The islands of the western Indian Ocean have been drastically impacted by illicit drug markets. Mauritius and the Seychelles report some of the highest rates of heroin consumption in the world. Growing volumes of heroin are being trafficked via Madagascar, which also operates as a significant cannabis exporter in the inter-island drugs economy.
Since 2015, long-standing heroin flows have been joined by a flood of synthetic cannabinoids, which have fundamentally disrupted drug markets in Mauritius, Mayotte and the Comoros islands. The drugs markets on the French overseas territory of Reunion have different dynamics to the other island states.
This research report documents how drug markets are expanding and diversifying in the island states, fueling corruption and driving growing domestic consumption.
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Les îles de l’océan Indien occidental ont été drastiquement impactées par les marchés des drogues illicites. L’île Maurice et les Seychelles enregistrent des taux de consommation d’héroïne parmi les plus élevés au monde. Des volumes croissants d’héroïne font l’objet d’un trafic via Madagascar, qui est également un important exportateur de cannabis dans l’économie interinsulaire de la drogue.
Depuis 2015, les flux d’héroïne qui existaient depuis longtemps s’accompagnent d’un afflux de cannabinoïdes de synthèse, qui ont fondamentalement perturbé les marchés de la drogue à Maurice, à Mayotte et dans les îles Comores. Les marchés de la drogue dans le territoire français d’outre-mer de la Réunion ont une dynamique différente de celle des autres îles.
Le rapport de recherche montre comment les marchés de la drogue se développent et se diversifient dans les États insulaires, alimentant ainsi la corruption et la consommation domestique croissante.
Intervenants:
Vel Moonien est un journaliste ayant vingt-cinq ans d’expérience, dont cinq ans de reportages sur les affaires policières, notamment les enquêtes relatives aux drogues. Il a été le co-rédacteur du quotidien L’Express et du « pure player » ION News. Correspondant pour Le Monde, le Quotidien de la Réunion et le site d’informations américain gCaptain, il est actuellement responsable de l’information et des enquêtes au Défi Media Group, le plus grand groupe de presse de l’île Maurice.
Riana Raymonde Randrianarisoa est une journaliste d’investigation basée à Madagascar. Elle est l’une des fondatrices et la secrétaire générale du Réseau malgache des journalistes d’investigation ; elle milite pour la liberté de la presse dans son pays et promeut le journalisme d’investigation. Elle est également lauréate de la bourse du Fonds pour la résilience 2021 de la GI-TOC.
Lucia Bird Ruiz-Benitez de Lugo est analyste principale à la GI-TOC. Ses travaux ont principalement porté sur la traite et le trafic d’êtres humains, le trafic de drogue et la cybercriminalité. Auparavant, Lucia a travaillé en tant que conseillère juridique et politique auprès des gouvernements du Ghana et du Pakistan.
Julia Stanyard est un analyste travaillant à l’Observatoire du crime organisé pour l’Afrique orientale et australe de la GI-TOC. Elle participe à la rédaction du Bulletin des risques des économies illicites en Afrique orientale et australe. Ses recherches ont porté sur le trafic de drogue, la politique en matière de drogues, et sur le trafic de biens culturels.