The Global Initiative against Transnational Organized Crime is committed to supporting a coalition of Central African civil society organizations that has launched an ambitious initiative to tackle transnational environmental crime in the Congo Basin.
Supported by the French Foreign Affairs Ministry through the local embassies, the two-year project aims to create a robust network of environmental defenders and an observatory to monitor and combat illegal activities harming the region’s rich biodiversity and indigenous communities.
The project, title “Network of Environmental Defenders Fighting Transnational Environmental Crime in the Forests of the Congo Basin” is led by Action pour la Protection en Afrique des Déplacés Internes et des Migrants Environnementaux (APADIME, Cameroon), Action pour la Promotion et Protection des Peuples et Espèces Menacés (APEM, DR Congo), and IVINDO FM (Gabon), and it will strengthen local capacities, provide high-quality environmental crime data, and empower local women to contribute to sustainable development.
APADIME, Cameroon
APEM, DR Congo
IVINDO FM, Gabon
Environmental crime is one of the most pressing issues in the Congo Basin, where vast networks of organized criminal groups engage in illegal logging, poaching, and land encroachment, threatening both the ecosystem and the rights of indigenous communities. The initiative seeks to address the links between environmental crimes and human rights violations in the Congo Basin. Beyond the environmental impacts, it seeks to protect the rights of indigenous communities who are often marginalized by the illegal activities threatening their lands and resources. In doing so, it underscores the importance of securing land rights and protecting the cultural heritage of these communities, which have long been marginalized.
Recognizing this urgent challenge, the project focuses on:
- Establishing and strengthening a regional network of environmental defenders.
- Creating a sub-regional observatory to track environmental crimes and human rights violations.
- Empowering indigenous communities, particularly women, through training and financial support for sustainable livelihoods.
The initiative will focus in particular on key locations in Cameroon (Sangmélima, Meyomessi, Mindourou, Grand Djaposten, Yabassi), the Democratic Republic of the Congo (South-Kivu, Kabare, Kahele), and Gabon (Ogooué province, Zadié department, Mekambo city). Officially launched in July 2024, the project will run for two years.
The Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC) serves as the technical partner to support the establishment of a regional observatory on transnational environmental crimes. The GI-TOC provides training and mentorship to the coalition of civil society organizations with the aim to influence positively policy makers and law enforcement in the region and beyond.
This project is framed within the “Fonds de solidarité pour les projets innovants” (FSPI), a French programme that supports initiatives promoting civil society engagement, environmental protection, and human rights development. This initiative is an open call to governments, international organizations, and individuals to join forces in combating transnational environmental crimes and securing a sustainable future for the Congo Basin and the planet more broadly.

Un nouveau réseau visant à combattre la criminalité transnationale environnementale dans le Bassin du Congo
L’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC), s’est engagée à soutenir une coalition d’organisations de la société civile de l’Afrique centrale qui ont lancé une initiative ambitieuse visant à lutter contre la criminalité transnationale environnementale dans le Bassin du Congo.
Soutenu par le ministère français des Affaires étrangères par l’intermédiaire des ambassades locales, le projet, d’une durée de deux ans, vise à créer un solide réseau de défenseurs de l’environnement et un observatoire pour surveiller et combattre les activités illégales qui nuisent à la riche biodiversité de la région et aux communautés locales.
Le projet s’intitule « Réseau de défenseurs de l’environnement luttant contre la criminalité environnementale transnationale dans les forêts du bassin du Congo ». Il est mis en œuvre par l’Action pour la protection en Afrique des déplacés internes et des migrants Environnementaux (APADIME, Cameroun), l’Action pour la promotion et la protection des peuples et espèces menacés (APEM, RD Congo) et IVINDO FM (Gabon). Il renforcera les capacités des acteurs locaux y compris les femmes en leur donnant les moyens de contribuer au développement durable. Il fournira également des données de haute qualité sur la criminalité environnementale.
APADIME, Cameroun
APEM, RD Congo
IVINDO FM, Gabon
La criminalité environnementale est l’un des problèmes les plus urgents dans le bassin du Congo. Des réseaux de groupes criminels organisés s’y livrent à l’exploitation forestière illégale, au braconnage et à l’occupation illégale des terres, menaçant à la fois l’écosystème et les droits des communautés autochtones. L’initiative vise à examiner les liens entre les crimes contre l’environnement et les violations des droits de l’homme dans le bassin du Congo. Elle cherche à défendre les droits des communautés autochtones qui sont souvent ignorés par les activités illégales menaçant leurs terres et leurs ressources. Cela met en évidence la nécessité de garantir les droits fonciers et de préserver le patrimoine culturel de ces communautés, historiquement marginalisées.
Conscient de l’urgence de ce défi, le projet se concentre sur les points suivants :
- La mise en place et le renforcement d’un réseau régional de défenseurs de l’environnement
- La création d’un observatoire sous-régional pour suivre les crimes contre l’environnement et les violations des droits de l’homme.
- L’autonomisation des communautés, en particulier des femmes, par la formation et le soutien financier pour des moyens de subsistance durables.
L’initiative se concentrera en particulier au Cameroun (régions du Sud, de l’Est et du Littoral), en RDC (province du Sud-Kivu, territoires de Kabare et Kalehe), et au Gabon (province de l’Ogoué-Ivindo, département de la Zadié, ville de Mekambo). Officiellement lancé en juillet 2024, le projet se déroulera pendant deux ans.
L’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC) sert de partenaire technique pour soutenir la création d’un observatoire régional sur les crimes environnementaux transnationaux. Le GI-TOC assure la formation et l’encadrement de la coalition d’organisations de la société civile dans le but d’influencer positivement les décideurs politiques et les autorités chargées de l’application de la loi dans la région et au-delà.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du « Fonds Equipe France » (FEF), un programme français qui soutient des initiatives en faveur de l’engagement de la société civile, de la protection de l’environnement et du développement des droits de l’homme. Cette initiative est un appel ouvert aux gouvernements, aux organisations internationales et aux particuliers pour qu’ils unissent leurs forces dans la lutte contre les crimes environnementaux transnationaux et pour assurer un avenir durable au Bassin du Congo et à la planète en general.
